UrbanLandscapes No.1

Event

Dienstag 04.04.2006

UrbanLandscapes No.1

"StadtLandschaften/UrbanLandscapes/PaysagesUrbains" No.1

Yann Beauvais, französischer Filmemacher aus Paris, präsentiert eine Auswahl an Experimentalfilmen über zeitgenössische Stadtlandschaften im Rahmen des Master of Advanced Studies in Landscape Architecture.

- Hélène Agofroy *Shinjuku * - 2002
- Edson Barrus *Avenida Paulista* - 2004
- Yann Beauvais *D'un couvre-feu* - 2006
- Rachel Rosalen *Fluorescias*
- Caspar Stracke *No Damage*
- Tony Wu *ExTAIPEit*

Hélène Agofroy *Shinjuku * - 2002 Mini-DV Cam Couleur Silencieux 7’00

Gedreht während einer Reise nach Tokyo im Jahre 1997. Übereilt gedrehte Bilder unterbrochen von verlangsamten Gesten.

Une somme d’informations accumulées lors d’un voyage à Tokyo en 97. Des images précipitées dans un temps très court et entrecoupées de gestes à vitesse réduite.


Edson Barrus *Avenida Paulista* - 2004 Mini-DV Couleur Son 2’30

Eine Durchfahrt durch das Finanzzentrum von São Paolo. Im Vorbeigehen fällt der Blick auf Fussgänger, Werbetafeln und historische Orte der Metropole.

Traversée en voiture du centre financier de Sao Paulo. On croise des piétons, des panneaux publicitaires, des lieux historiques de la métropole, en passant.


Yann Beauvais *D'un couvre-feu* - 2006 Mini-DV Couleur 9’40

D'un couvre-feu nimmt Szenen zum Ausgang, die Yann Beauvais im November 2005 gedreht hat. Nachdem zwei Jugendliche auf der Flucht vor der Polizei getötet wurden, brachen in Frankreichs Städten die grössten Unruhen seit Jahren aus. Diese Unruhen haben die verblüffende Blindheit der französichen Gesellschaft gegenüber des latenten Rassismus aufgedeckt. Beim Drehen und Montieren des Films versuchte Beauvais sich das Material anzueignen. Rap- und Funk-Rhythmen aus den Favelas von Rio de Janiero erlauben es, die Szenen anders zu situieren, als dies in ihrer "offiziellen" Version in Nachrichten gemacht wird.

Ce film travaille à partir de quelques éléments glanés ici et là pendant ce mois de novembre 2005. Il s’agissait de s’approprier et de redistribuer quelques séquences, en les recadrant lors de leurs capture autant que lors du montage afin de les redonner à voir ou à revoir. Des rythmes du rap et de funk des favelas de Rio permettent de situer autrement ces images en les inscrivants comme des sons de noirs, autant que comme sons de banlieues ou de favelas. Ces musiques écrasent le comment taire officiel des bandes d’actualités, elles permettent d’envisager d’autres lignes de fuite que les émeutiers ont su manifesté en se jouant du colonisateur blanc. En novembre, à la suite de l’électrocution de deux adolescents dans un transformateur EDF, alors qu’ils tentaient de fuir la police qui les poursuivait, des émeutes éclatèrent dans de nombreuses banlieues françaises. Du jour au lendemain les jeunes des banlieues occupent un espace politique et forcent ainsi l’attention des médias. On constate que les émeutes dévoilent avec éclat l’aveuglement sidérant de la société française vis-à-vis du racisme inhérent de sa pensée universalisante qui disqualifie toutes différences au profit d’un intégrationisme abreuvé de colonialisme. L’aveuglement de la société et que révélèrent les émeutes se ressent dans les lois d’exceptions mises en place par un gouvernement néo-libéral qui justifiait la déferlante répressive autant que dans l’assentiment d’une majorité de citoyens quant à l’application de ses lois. La reprise de la loi instaurant l’état d’urgence de 1955, ne manquait pas de souligner la permanence refoulée de la guerre d’Algérie. On aurait pas pu imaginer meilleur moyen pour perpétuer l’exclusion, sauf à faire appel aux services de nettoyage du ministre de l’intérieur qui piaffe d’impatience d’user de ses Kärcher.


Rachel Rosalen *Fluorescias* - DVD Couleur/N&B 10’00

Fluorencias erfasst die Stadt São Paolo als Körper und als Territorium der Kreuzung von Flüssen und Wünschen. Eine Erotisierung des städtischen Territoriums durch Werbetafeln, durch Wandzeichnungen und Graffitis auf Tunnelwänden und Hausfassaden.

Fluorencias appréhende la ville de Sao Paulo comme corps, territoire de croisements de flux et de désirs qui s’unissent dans un kaléidoscope singulier. Une érotisation du territoire de la ville recouverte de panneaux publicitaires , et par l’apposition d’image de rapport sexuel qui viennent littéralement recouvrir les parois de tunnel, les façades d’immeubles. Opposition entre les traversées de la ville et le surgissement d’image qui en altère l’appréhension.


Caspar Stracke *No Damage* - Beta SP Couleur Son 13’30

Eine Komposition von Fragmenten von über 80 Spiel- und Dokumentarfilmen, die die Architektur New Yorks und die Clichées illustriert, mit denen diese Stadt in der Filmgeschichte bedacht wurde. Aus dem Orignalzusammenhang gerissen, lösen die Ausschnitte emotionale Assoziationen aus: Grösse, Glamour, die Entstehung des Modernismus, aber auch die Bedrohung, die Überlegenheit und die Anonymität.

No Damage est une composition de fragments provenant de plus de 80 longs métrages et documentaires illustrant l’architecture de New York. L’œuvre examine un certain nombre de clichés cinématographiques sur la présence architecturale capturés dans les films. L’impossibilité pour l’œil de la caméra de saisir ces structures élevées dans leur totalité produit des effets discordants, tel que des angles serrés de caméra, distorsion fish eye, des zooms rapides et des panoramiques. Sorties de leurs contextes originaux, ces scènes révèlent leurs implications émotionnelles : grandeur, glamour, le réveil du modernisme durant les années 60, post - modernismes (années 80 - 90) mais également la menace, la supériorité et l’anonymat. Entre ces deux positions extrêmes une nouvelle forme de sentimentalisme émerge, provoquée par les attentats tragiques du 11 septembre.


Tony Wu *exTAIPEit*

Das anfängliche Konzept von exTAIPEit war, die Stadt Taipei und ihre Bewohner zu präsentieren ohne die eigentliche Stadtlandschaft zu zeigen. Das Projekt entwickelte sich im Verlauf zu einer Recherche über Migration und Reise, zu einem Film über das Verlassen von Taipei.

The original concept of exTAIPEit began with presenting the city and people of Taipei without showing Taipei landscape, at the end it evolved into an investigation of migration/travel issues related to leaving Taipei.